Vivaldi : Orlando furioso

Antonio Vivaldi (1678 – 1741)
Orlando furioso, RV 728

 

Direction musicale – Jean-Christophe Spinosi
Mise en scène – Pierre Audi

Orlando – Marie-Nicole Lemieux
Alcina – Jennifer Larmore
Angelica – Verónica Cangemi
Ruggiero – Philippe Jaroussky
Astolfo – Christian Senn
Bradamante – Kristina Hammarström
Medoro – Romina Basso

Choeur du Théâtre des Champs-Elysées, dir. Gildas Pungier
Ensemble Matheus

 

Paru le 8 décembre 2011 chez Naïve
Enregistré au Théâtre des Champs-Elysées, Paris, mars 2011, par Olivier Simonnet
DR 2148

Vivaldi : Orlando Furioso, « Nel profondo »

 

Vivaldi : Orlando Furioso
« Nel profondo »

Direction musicale – Jean-Christophe Spinosi
Mise en scène – Pierre Audi

avec Marie-Nicole Lemieux (Orlando), Philippe Jaroussky (Ruggiero), Veronica Cangemi (Angelica), Jennifer Larmore (Alcina), Christian Senn (Astolfo), Kristina Hammarström (Bradamante), Romina Basso (Medoro)

 

Haendel : Giulio Cesare (rôle-titre)

 

Il Complesso Barocco, Théâtre des Champs-Elysées (Paris) | Novembre 2011

 

Chaque intervention des uns ou des autres a été applaudie, voire ovationnée par un public sans cesse plus enthousiaste au fil de la soirée, Marie-Nicole Lemieux a tout emporté sur son passage. On ne compte plus la variété des répertoires dans lesquels le contralto canadien triomphe, que ce soit dans Vivaldi, le répertoire français du XIXe siècle ou même, comme encore récemment, dans Gustav Mahler. Ce soir, elle nous aura de nouveau gratifié d’une technique vocale éblouissante (à tel point d’ailleurs que toute notion de technique s’en trouve gommée !), doublée d’un sens du théâtre évident. La fureur de l’air «Empio, dirò» (acte I), la beauté surnaturelle du célèbre «Va tacito» (magnifiquement accompagné par le corniste) ou de l’air «Se in fiorito ameno prato» (acte II, scène 2) où s’instaure un dialogue incroyable avec le violon parfait de Dmitry Sinkovsky, son duo conclusif avec Cléopâtre «Caro, Bella» (scène ultime de l’acte III): autant de moments où l’on reste bouche bée tant la beauté et la justesse de l’incarnation sont évidentes.

Sébastien Gauthier | ConcertoNet, 25 novembre 2011

 

Le César bouillonnant de Marie-Nicole Lemieux. (…) C’est la seule qui se lâche vraiment, la seule aussi qui connaît suffisamment son rôle pour oser détourner les yeux du pupitre et plonger dans ceux de sa partenaire. Bien sûr, à force d’entendre Marie-Nicole Lemieux, nous finissons par la connaître et même, à travers ses sourires conquérants, ses airs de défi ou ces ahanements sauvages qui surgissent à la fin des airs de bravoure, par la reconnaître, car la cantatrice se fond moins dans son personnage qu’elle n’exprime sa personnalité. (…) Depuis Sarah Connolly à Glyndebourne (MacVicar/Christie), summum d’élégance et de fantaisie, nous n’avions pas entendu de « Se in fiorito » aussi ludique et jouissif.

Bernard Schreuders | Forum Opéra, 25 novembre 2011

Mahler : Das Lied von der Erde

 

 

Orchestre National de France, Théâtre du Châtelet (Paris) | Octobre 2011

 

La magnifique voix de la canadienne Marie-Nicole Lemieux, un rare vrai contralto, pour les deuxième, quatrième et sixième parties, émouvante et tout-à-fait à son aise.

Benjamin Dushani | ConcertoNet, 27 octobre 2011

 

Marie-Nicole Lemieux s’en tire indéniablement mieux de son côté ; sa voix ronde est d’une délicatesse et d’une sensualité réjouissantes, et l’auditoire tend l’oreille pour mieux la goûter.

Etiennes Comes | ResMusica

 

Dès le deuxième mouvement (Der Einsame im Herbst), la voix de Marie-Nicole Lemieux émerge d’un bruissement de trilles vaporeux d’une beauté à se pâmer. Tout en elle traduit le plaisir physique de la prononciation entre babil et confidence. Le talent de l’actrice perce à plusieurs reprises, parfaitement souligné par la plastique sonore de l’orchestre.

David Verdier | Anaclase, 27 octobre 2011

 

 

Enesco : Œdipe (La Sphinge)

 

Théâtre Royal de la Monnaie (Bruxelles) | Octobre 2011

 

Marie-Nicole Lemieux, qui reçoit une ovation grâce à sa brève mais étonnante incarnation de la Sphinge – son apparition constitue un moment des plus impressionnants.

Sébastien Foucart | ConcertoNet, 22 octobre 2011

 

On saluera tout particulièrement l’extraordinaire Sphinge de Marie-Nicole Lemieux.

Nicolas Blanmont | La Libre, 24 octobre 2011

 

And it really takes off when the sphinx (Marie-Nicole Lemieux in a show-stealing performance as a tortured Janis Joplin rock star) rises from the eerie cockpit of a vintage fighter plane.

Francis Carlin | Financial Times, 24 octobre 2011

Rossini : Guillaume Tell

Gioachino Rossini (1792-1868)
Guillaume Tell

 

Direction musicale – Antonio Pappano

 

Guillaume Tell – Gerald Finley
Hedwige – Marie-Nicole Lemieux
Jemmy – Elena Xanthoudakis
Mathilde – Malin Byström
Arnold Mlcthal – John Osborn
Melcthal – Frédéric Caton
Walter Furst – Matthew Rose
Gesler – Carlo Cigni
Rodolphe – Carlo Bosi
Ruodi – Celso Albelo
Leuthold – Dawid Kimberg
Huntsman – Davide Malvestio

Coro dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia (Rome)
Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia

 

Paru le 31 août 2011 chez EMI Classics / Warner Classics

Requiem : Verdi

 

Tonhalle (Zürich) | Juillet 2011

 

Of the soloists, the most impressive was Marie-Nicole Lemieux who gave a flawless reading of the mezzo/alto part with a big (…) voice in all registers.

John Rhodes | ConcertoNet

Vivaldi : Orlando Furioso (Orlando)

 

Opéra National de Lorraine (Nancy) | Juin 2011

 

Dans le rôle titre, Marie-Nicole Lemieux dans une forme olympique (…) « est » Orlando et réalise une authentique performance tant physique que vocale. Rarement a-t-on vu une chanteuse s’identifier à ce point avec un rôle, s’y couler comme dans une seconde peau, souffrant à en devenir folle avec une telle crédibilité. Toutes les ressources de la voix – et elles sont conséquentes – sont mises à contribution à des fins dramatiques et Marie-Nicole Lemieux n’hésite pas alors à enlaidir l’émission, à grossir le grave, à recourir au parlando. Clairement, la mezzo-soprano tient là un des rôles, sinon le rôle, de sa vie.

Michel Thomé | ResMusica, 25 juin 2011


 

 

OrlandoFurioso©OperaNationaldeLorraine (5)

Théâtre des Champs-Elysées (Paris) | Mars 2011

 

Marie-Nicole Lemieux est étonnante, stupéfiante même. Magistralement contrôlé, le chant affronte toutes les difficultés, virtuosité, legato, dynamique, avec une justesse expressive qui va bien au-delà de la simple démonstration. Les souffrances de ce « furioso » attendriraient les pierres ; la scène finale, proche de l’hallucination, est l’un des moments les plus forts de la saison lyrique en cours.

Michel Parouty | Opéra Magazine

 

Voile de soie au charme direct et opulent, la contralto québécoise fascine autant par sa voix au timbre si indéfinissable que par sa générosité un peu gouailleuse. […] Fraîche, énergique, captivante, elle libère sur scène un tempérament et une volupté communicative qui vous mettront sans résistance dans sa poche

Olivier Olgan | Le Figaro, 21 mars 2011

 

Marie-Nicole Lemieux a voulu assurer la première – ou quand l’héroïsme de l’interprète se confond avec celui du rôle ! Sa performance n’en est que plus incroyable, convoquant, au-delà même du livret, la prodigieuse figure inventée par l’Arioste : la bête humaine qui sommeille en Roland se devine dès ses premières envolées (« Nel profondo », « Sorge l’irato nembo »), avant-goût de l’explosion délirante qui transforme la fin du deuxième acte et le troisième en pur moment de théâtre. Vivaldi et son librettiste Braccioli consacrent un traitement exceptionnel à la folie d’Orlando, elle se développe sur plusieurs scènes pour atteindre à une démesure à peine entrevue chez Porpora ou, plus tard, chez Haendel. (…) sa composition embrasse les mille et un visages du paladin et dévoile une énergie, une aisance scénique peu communes chez les artistes lyriques.

Bernard Schreuders | Forum Opéra, 12 mars 2011

Haendel : Ariodante

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Ariodante

 

Direction musicale – Alan Curtis

Ariodante – Joyce DiDonato
Ginevra – Karina Gauvin
Alinda – Sabina Puertolas
Polinesso – Marie-Nicole Lemieux
Lurcanio – Topi Lehtipuu
Il Re di Scozia – Matthew Brooks
Odoardo – Anicio Zorzi Giustiniani

Il Complesso Barocco

 

Paru le 11 mai 2011 chez Parlophone

ConcertClassic – « Le chant doit être une expression de joie » – Interview Marie-Nicole Lemieux

 

Marie-Nicole Lemieux est une personnalité débordante de vie, d’enthousiasme, d’énergie et de projets. La rencontrer est un plaisir, car elle communique sa joie d’être là aujourd’hui, en ayant pu réaliser son rêve de toujours, celui d’être cantatrice. Après avoir débuté à Paris dans le rôle-titre d’Orlando furioso de Vivaldi, en concert au Théâtre des Champs-Elysées en 2003, elle revient dans cette salle pour l’interpréter cette fois en version scénique, sous le regard de Pierre Audi, du 12 au 22 mars. L’occasion pour nous de faire le point et de lui poser quelques questions brûlantes.

 

Vous ne le savez peut être pas mais il y a trente ans, Orlando furioso était donné pour la première fois à Paris au Théâtre du Châtelet avec dans le rôle-titre Marilyn Horne, héroïne de la production signée Pier Luigi Pizzi. Que vous inspire cette coïncidence ?

Marie-Nicole Lemieux : Ce passé est égoïstement lié à ma propre expérience, puisque j’ai découvert cette célèbre production, dont il existe un DVD capté quelques années plus tard à San Francisco, lorsque j’ai reçu l’offre de participer au concert dirigé par Jean-Christophe Spinosi, alors jeune chef, en 2002 ; je devais tenir le rôle de Bradamante. J’ai donc visionné cet Orlando furioso avec Marilyn Horne, en compagnie de Philippe Jaroussky d’ailleurs, avec lequel j’ai beaucoup ri devant les passages volontairement naïfs de ce spectacle, qui ne craignait pas de représenter l’atmosphère magique propre au baroque.

 

Cette renaissance vivaldienne a débuté en fait quelques années auparavant avec la publication de cet opéra chez Erato avec Horne et Claudio Scimone. Quel regard portez-vous sur ces pionniers qui ont suscité bien des vocations, comme celle de Jean-Christophe Spinosi justement ?

M.N. L. : Pour moi qui ne connaissais Marilyn Horne qu’à travers le répertoire romantique, la Rhapsodie pour contralto de Brahms surtout et l’enregistrement de Carmen avec Bernstein, l’écouter aborder Orlando furioso m’a laissé interloquée : son incroyable technique, son engagement, sa bravoure m’ont saisie et j’ai dû très rapidement m’en détacher de peur de me laisser accaparer. Il est impératif de prendre connaissance de ce qui a été fait avant soi, mais nous devons essayer d’imposer notre marque en tant qu’interprète avec nos qualités et nos défauts. Je ne suis pas Marilyn Horne et il serait stupide de vouloir l’imiter. Sa façon de chanter Rossini m’impressionne, mais ce n’est pas pour cela que je chercherais à reproduire son art si je devais interpréter ce compositeur. Nous ne devons jamais oublier de dire ce que nous sommes au fond de nous.

De nos jours, par manque de culture, la jeune génération oublie le message des aînés. Pour ma part, j’ai toujours été fasciné par le passé et aimé plus que tout le chant. Un jeune artiste doit consommer de la musique, passer des heures à écouter pour apprendre, avoir des repères. Lorsque j’ai découvert au hasard de mes écoutes des voix comme la mienne, cela m’a été très utile, car j’ai pu comprendre les erreurs commises par d’autres avant moi. Nous devons prendre les leçons du passé, admirer et être curieux, sans pour autant devenir prisonnier de ce que l’on a entendu, pour ne pas apparaître comme une pâle copie. J’admire Maureen Forrester, mais je me refuse de reproduire son art. Il faut apprendre le métier et trouver sa place. Être inspiré mais partir de soi, c’est tout le paradoxe !

 

Après avoir interprété Orlando furioso en concert à Paris en 2003 puis en tournée, vous voici de retour au TCE pour une série de représentations scéniques toujours avec Spinosi au pupitre et Pierre Audi à la mise en scène. Qu’aimez-vous le plus exprimer, mettre en avant avec ce personnage inspiré de l’Arioste?

M.N. L. : Ce que j’aime dans ce rôle, c’est ce que j’aime chez Vivaldi, à savoir la grande théâtralité et la grande humanité de sa musique. On y trouve une force, une joie de vivre dans ses airs de bravoure, mais également un amour de la vie, beaucoup d’espérance et de naïveté. Je trouve formidable que la musique soit au service de l’action. A partir du moment où la cassure a lieu dans Orlando, il n’y a plus d’air, seulement des ariosos qui demandent un grand investissement de la part du chanteur. Je me sens bien chez Vivaldi car la fragilité demande une grande implication théâtrale pour lutter contre l’ennui. Sa musique est très exigeante, mais quand tout est mis en place pour qu’elle fonctionne, c’est superbe.

 

Le rôle est musicalement très riche, comporte plusieurs airs de bravoure, des lamenti, une scène de folie, demande une importante présence, un ambitus large, une technique aguerrie, une grande gamme d’émotions. Comment parvenez-vous à maîtriser tous ces paramètres?

M.N. L. : Nous devons gérer tout cela avec le théâtre : le travail fait avec le chef et la répétitrice a beaucoup été dans ce sens, la mise en scène de Pierre Audi étant la confirmation de ce que je pressentais dans mon corps, le mouvement venant compléter l’intention vocale. Nous sommes arrivés à un moment où nous pouvons aller jusqu’au bout de ce que nous avons initié depuis 2003 : il s’agit d’un véritable aboutissement. J’aurai été peiné de me retrouver là sans Spinosi : c’est un formidable cadeau.

 

De quelle manière s’est faite la découverte de votre voix de contralto et comment vous êtes-vous mise à la travailler, à la discipliner ?

M.N. L. : Oh vous savez on discipline davantage la personne que la voix (rires) ! L’important est de « dompter la bête », car on ne peut pas choisir les qualités vocales, nous venons au monde avec un timbre particulier et une tessiture, mais le velouté, la mémoire, le rythme, la prononciation, les nuances ne s’acquièrent qu’avec le travail. Il peut y avoir des instruments merveilleux, mais sans image et des voix plus laides qui créent des mondes ; le travail fait toute la différence. J’ai toujours chanté, je rêvais de faire du classique, car je me sentais portée, élevée et j’ai réalisé très tôt où était ma place. Mon professeur a décelé dans ma voix quelques qualités, mais m’a fait comprendre que je devais travailler sans relâche pour obtenir le meilleur. Souvent ceux qui ont un petit talent se reposent sur cet acquis et ne travaillent plus. Le chant doit être une expression de joie, ce qui expliquent pourquoi les artistes sont exubérants, aiment la vie, mais doivent également apprendre à se gérer et à calmer leurs ardeurs.

 

Le Premier Prix du Concours Reine Elisabeth et le 1er Prix spécifique du lied en 2000, sont à l’origine du lancement de votre carrière. Quels souvenirs gardez-vous de la période qui a précédé cette date. Avez-vous toujours eu confiance?

M.N. L. : Non je n’y pensais pas, c’est terrible mais je ne suis bien que sur scène, autrement je ne suis que doute. Je me souviens qu’au Conservatoire, je décelais le talent des autres, mais le monde était trop vaste pour que le mien s’y épanouisse. Pourtant je me voyais enregistrer un disque avant trente ans, certains signes m’encourageant à penser que je réussirais, même si je n’ai jamais voulu me donner de faux espoirs. J’aime chanter, faire de la musique et suis ravie d’être parvenue à accomplir ce rêve. Il y avait tout de même une bonne étoile sur mon chemin.

 

Comment analysez-vous la décennie qui vient de s’écouler ?

M.N. L. : Je suis contente, contente de tout. Je ne pensais pas que cela viendrait si vite, mais il me reste heureusement tant de choses à accomplir. Je peux aborder aujourd’hui des partitions plus lyriques, en raison de l’évolution naturelle de ma voix et suis heureuse d’avoir des engagements jusqu’en 2015.

 

En terme de répertoire, qu’avez-vous secrètement envie de chanter et pour quelle raison ?

M.N. L. : Tout me tient à cœur : je suis fière que les grandes maisons fassent appel à moi. Je vais chanter avec Daniele Gatti et m’en réjouis. Je me sens honorée qu’il me fasse confiance et m’entraîne avec lui à la Scala avec Falstaff. Le Staatsoper suivra et ce rôle de Quickly est un plaisir total. Il y aura aussi Covent Garden et la Bastille en 2013, Madama Butterfly à Barcelone également en 2013, le Theater an der Wien et des Requiem de Verdi toujours avec le maestro Gatti. Je vais également travailler avec Antonio Pappano : c’est incroyable !

 

Le Canada a donné de grands noms de Raoul Jobin à Jon Vickers, en passant par Maureen Forrester, Teresa Stratas, ou Léopold Simoneau, dont les carrières ont été internationales. Est-il facile d’être connu à l’étranger et reconnu dans son propre pays ?

M.N.L. : Oui. Je suis appréciée chez moi et en suis très heureuse : je suis reconnue dans la rue, je participe à des émissions de télé, je n’aurais jamais pensé que cela soit possible. Je vais même me voir décerner un doctorat honoris causa du Conservatoire de la région où j’ai commencé, ce qui me touche énormément. Je ne sais pas si je le mérite, mais quel bonheur pour mes parents qui m’ont toujours portée, encouragée. Il faut être conscient de la chance que l’on a, car le métier est très difficile et nous sommes souvent très seul.

 

Propos recueillis par François Lesueur, le 21 février 2011

 
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