Nouveau CD à paraître chez Warner Classics

 

Le voile a été levé : les deux concerts « Rossini-ci » et « Rossini-là » les 2 et 3 décembre dernier à l’Opéra national de Montpellier ont été enregistrés en vue de la publication d’un nouveau CD sur le label Erato (Warner Classics) en janvier 2017, consacré au « cygne de Pesaro ».

Marie-Nicole Lemieux était entourée de Patrizia Ciofi et Julien Véronèse, et de l’Orchestre national de Montpellier sous la baguette du chef Enrique Mazzola.

 

Plus d’information sur les concerts ici.

Verdi : Falstaff (Mrs. Quickly)

 

Teatro alla Scala (Milan) | Octobre-Novembre 2015

 

Quant à la Miss Quickly de Marie Nicole Lemieux, elle est simplement aujourd’hui dans ce rôle la référence : il y a tout, la diction, la modulation vocale avec ces graves caverneux, la précision du détail dans chaque mot, le sens du rythme et l’aisance scénique, délurée, joyeuse. Marie-Nicole Lemieux porte en elle santé et joie communicatives qui lui donnent une présence scénique irremplaçable.

Le Blog du Wanderer, 31 octobre 2015

 

Marie-Nicole Lemieux‘s Mistress Quickly in stunning, well-placed timbres. The mezzo victoriously trod the thin line between buffo and commedia lirica during her “Reverenza” Act II flourish.

Courtney Smith | Bachtrack, 16 octobre 2015

 

La Quickly de Marie-Nicole Lemieux, ensuite: cette authentique bête de scène, au sourire toujours aussi malicieux, déploie son mezzo glorieux dans ce rôle qui lui convient à la perfection.

Sébastien Foucart | ConcertoNet, 14 octobre 2015

 

Marie Nicole Lemieux è ottima attrice, crediamo forse la migliore del cast femminile sotto il profilo della resa scenica; voce adeguata al ruolo e di bel colore.

Pietro Gandetto | L’Ape musicale, 21 octobre 2015

 

La Quickly di Marie Nicole Lemieux, che sfoggiava un cappello a forma di enorme pignatta floreale, è stata irresistibile per comicità. La sua voce possiede una bella corposità di suono e di timbro che ha trovato accenti particolarmente convincenti nella scena del primo colloquio con Falstaff.

Lodovico Buscatti | Operaclick, 16 octobre 2015

 

Una altrettanto vivace Marie-Nicole Lemieux, irresistibile Quickly.

Luca Chierici | Il corriere musicale, 15 octobre 2015

 


Marie-Nicole Lemieux as Mistress Quickly, Lyne Fortin as Alice Ford, Lauren Segal as Meg Page and Simone Osborne as Nannetta in the Canadian Opera Company production of Falstaff, 2014. Conductor Johannes, director Robert Carsen, set designer Paul Steinberg, costume designer Brigitte Reiffenstuel, and lighting designers Robert Carsen and Peter van Praet. Photo: Michael Cooper

Canadian Opera Company (Toronto) | Octobre 2014

 

But without a doubt, the stand out was the irrepressible Dame Quickly of Marie-Nicole Lemieux. One can easily see why the Québec contralto has had such an enormous success in Europe with this role, having sung it in London, Milan, Paris, and Vienna. Her repeated obeisance to Falstaff – “Reverenza!” – is worth the price of admission alone.

Neil Crory | Musical Toronto, 6 octobre 2014

 

And what can one say about Marie-Nicole Lemieux‘s droll and unusually youthful Dame Quickly, except to say that her rich contralto and comic timing are priceless?

Joseph So | La Scena Musicale, 5 octobre 2014

 

But Marie-Nicole Lemieux went the extra mile as Mistress Quickly, adding a broad and energetic humour to her gorgeous voice.

Robert Harris | The Globe and mail,  4 octobre 2014

 

The other dominant part is that of Mistress Quickly, a role that ideally suits Marie-Nicole Lemieux’s bubbly personality and characterful voice. (And here is another welcome return – she was last here in Rodelinda back in 2005.)

Michael Johnson | ConcertoNet


Lemieux Falstaff Quickly Montreal

 

Opéra de Montréal | Novembre 2013

 

Quant à Marie-Nicole Lemieux, elle campe une Mrs. Quickly qui a du caractère, efficace, drôle mais c’est surtout la qualité de son chant qui est à retenir. Son timbre riche de contralto fait des merveilles. Une voix unique, reconnaissable parmi toutes. De plus, elle a le diable au corps et c’est elle qui mène le jeu. Retenons la première rencontre avec Falstaff où elle n’hésite pas un moment à se glisser dans le lit de sir John ! Hilarant !

Jacques Hétu | ResMusica, 12 novembre 2013

 

Marie-Nicole Lemieux lui vole presque la vedette en Mistress Quickly, l’entremetteuse qui mène l’action une bonne partie du temps. Notre mezzo, dont l’authentique couleur de contralto s’affirme de plus en plus, est toujours comique, mais elle l’est finement, sans la moindre vulgarité, même lorsque le metteur en scène la fait monter dans le lit de Falstaff.

Claude Gingras | La Presse, November 10, 2013


 

Lemieux Falstaff Quickly Paris

 

Opéra National de Paris | Février 2013

 

Autres débuts – sur la scène de l’Opéra, du moins – ceux de Marie-Nicole Lemieux dont la Mrs Quickly a déjà séduit par deux fois le public du Théâtre des Champs-Élysées, en 2008 et en 2010. La contralto québécoise, qui possède une vis comica innée, ne fait qu’une bouchée de ce personnage dont elle livre avec délectation une incarnation haute en couleur pour la plus grande joie du public. La voix est homogène et le grave opulent.

Christian Peter | Forum Opéra, 27 février 2013

 

Ainsi la Mrs Quickly de Marie-Nicole Lemieux, réussit admirablement son coup, offrant sans doute au public de Bastille les meilleurs moments de chant de la soirée.

Patrick Georges Montaigu | ResMusica, 5 mars 2013


 

Lemieux Falstaff Teatro alla Scala Quickly

 

Teatro alla Scala (Milan) | Février 2013

 

Marie-Nicole Lemieux è una Mrs. Quickly dalla splendida voce, tonante nel grave, ed è campionessa di ironia nella disinvoltura scenica da esperta attrice brillante.

Francesco Rapaccioni | Teatro.it

 

La Quickly di Marie-Nicole Lemieux, comicamente autorevole nella sua parte di «Mercurio-femina», è magnifica sia nella recitazione sia nella voce

Michele Curnis | GB Opera

 

La canadiense Marie-Nicole Lemieux fue una estupenda Mrs. Quickly, en una actuación muy divertida, en la que saca un gran partido de su orondo físico. Era evidente que se divertía y eso siempre se nota por el espectador. Vocalmente, es muy adecuada para el personaje.

Jose M. Irurzun | Beckmesser, 6 février 2013


falstaff_mistress_q_vertical

 

Royal Opera House, Covent Garden (Londres) | Mai 2012

 

It was left to the sumptuous contralto Marie-Nicole Lemieux to deliver the evening’s one truly successful performance as a goggle-eyed Hattie Jacques of a Mistress Quickly.

Rupert Christiansen | Telegraph, 16 mai 2012

 

Marie-Nicole Lemieux (Mrs. Quickly) tiene testa a Falstaff: intrigante, ironica, ha una voce rotonda e ruba la scena alle altre.

Benedetta Saglietti | Il Giornale della Musica, 15 mai 2012

 

While Mistress Quickly, fearlessly and comically overplayed by Marie-Nicole Lemieux with fruity voice and un-shy cleavage, steals the show. No one else would get away with it.

Fiona Maddocks | The Guardian, 20 mai 2012

 

Devenue indissociable du rôle de Mrs Quickly, Marie-Nicole Lemieux rayonne une fois de plus d’humour et de présence.

Chantal Cazaux | L’Avant-scène opéra, 14 mai 2012

 

Marie-Nicole Lemieux gave a robust performance as Mistress Quickly; the scene in which she tackles Falstaff at the Garter Inn was hilarious.

David Karlin | Bachtrack, May 20, 2012

Verdi : Un Ballo in maschera (Ulrica)

 

Théâtre de la Monnaie | Mai 2015

 

« Désormais habituée aux rôles de sorcière, Marie-Nicole Lemieux qui brilla cet été à Salzbourg en Azucena, incarne avec beaucoup de maîtrise une Ulrica souveraine, insolente, à qui personne ne résiste. »

Claude Jottrand | Forum Opera, 12 mai 2015

 

« De son côté, Marie-Nicole Lemieux prête ses moyens puissants et ses graves impressionnants à une Ulrica Arvidsson d’un grand relief »

Emmanuel Andrieu | Opera Online, 17 mai 2015

 

« Pour Ulrica, revoici Marie-Nicole Lemieux, forte personnalité bien connue du public bruxellois. (…) la contralto évolue avec aisance dans ce rôle qu’elle interprète pour la première fois: l’engagement théâtral, entier, et la voix, charpentée, forcent l’admiration. Brève mais intense, son apparition ravive le souvenir de sa Sphinge dans Œdipe en 2011. »

Sébastien Foucart | Concertonet

 

« Molto aggressiva invece l’Ulrica di Marie-Nicole Lemieux, decisamente a suo agio nei panni della maga, caratterizzata da un timbro vocale piuttosto scuro e una presenza scenica eccezionale. »

Giuseppe Fasanella | Operaclick

Récitals | Tournée Européenne, 2015

 

Palazzetto Bru Zane (Venise), Accademia Santa Cecilia (Rome), Wiener Konzerthaus (Vienne), Opernhaus Zürich, Théâtre Royal de la Monnaie (Bruxelles), Wigmore Hall (Londres), Février & Mars 2015

Tournée avec Roger Vignoles (piano)

 

Saint-Saëns : Samson et Dalila (Dalila)

 

 

Opéra de Montréal  |  Janvier 2015

 

« Marie-Nicole Lemieux dominates an evening of unrequited expectations »

The one exception, and the chief attraction of the OdeM’s present production, is the first Dalila of the internationally renowned mezzo-soprano, Marie-Nicole Lemieux. One of Québec’s most treasured cultural exports, she totally dominated proceedings on opening night. Her Dalila was more driven than a mere “femme fatale”. This Dalila seduced principally through vocal sensuality. The vocal opulence, musicality, range of colour and nuance, as well as the sensibility and implication with which she imbued her Dalila, more than made up for rare moments of uncertain focus and driven tone. “Amour viens aider ma faiblesse” was beautifully scaled and well negotiated but it was in “Mon cœur s’œuvre à ta voix” that Lemieux showed true poetry and a superb sense of line, phrasing and mezza-voce. More important, she succeeded in creating a psychologically compelling character. This was a most impressive first performance of a role that is likely to become an increasingly important part of her active repertoire.

Richard Turp | Bachtrack, 25 janvier 2015

 

 

« Prise de rôle subtile »

Marie-Nicole Lemieux réussit une belle prise de rôle, très subtile dans « Mon coeur s’ouvre à ta voix » et surtout « Printemps qui commence ». Le défi, pour elle, sera la maîtrise des scènes de courroux et du processus de séduction du 1er acte. La platitude de la scénographie ne l’aide pas ici, mais un boulevard s’ouvre devant elle sur les scènes internationales pour succéder à la Dalila des vingt dernières années, Olga Borodina.

Christophe Huss | Le Devoir, 26 janvier 2015

 

« Marie-Nicole Lemieux, une Dalila au port altier »

La contralto Marie-Nicole Lemieux a les qualités requises pour devenir une grande Dalila. Vocalement, ce rôle arrive à point nommé dans sa carrière. La voix est impressionnante et déploie un éventail de sentiments sans forcer le trait. (…) la force du chant est à couper le souffle. »

Jacques Hétu | ResMusica, 27 janvier 2015

 

C’est avec une grande fébrilité que le public de l’Opéra de Montréal attendait cette nouvelle production de Samson et Dalila, qui permet à Marie-Nicole Lemieux d’ajouter à son répertoire un rôle dont elle offre un portrait envoûtant et qu’elle marque de sa forte personnalité. On ne sait quoi admirer le plus chez sa Dalila, du timbre chaud d’une voix aux très riches harmoniques, du legato exceptionnel ou de la sensualité quasi troublante d’un chant extraordinairement raffiné. À la fin du premier acte, elle parvient à suspendre la salle tout entière à ses lèvres avec un « Printemps qui commence » d’anthologie, presque susurré, d’une extrême séduction. (…) le duo avec le Grand-Prêtre et surtout la grande scène avec Samson sont absolument magistraux. Ensorcelant, « Mon cœur s’ouvre à ta voix » ne laisse d’autre choix au chef des Hébreux que de capituler devant tant de beauté et d’ardeur…

Louis Bilodeau | L’Avant-Scène Opéra, 24 janvier 2015

 

Glorieuse Dalila. Pour son 35ème anniversaire, l’Opéra de Montréal s’est offert la prise de rôle de Marie-Nicole Lemieux en Dalila. Et il est évident que les scènes du monde entier vont désormais s’arracher la contralto canadienne dans ce rôle, qu’elle a su aborder au bon moment de son évolution vocale.

Christophe Huss | Opéra Magazine

 

The company placed great stress on the debut of Marie-Nicole Lemieux as Dalila. She sang with radiant tone and musical refinement. « Mon coeur s’ouvre à ta voix » was a soft exercise in seduction rather than a showpiece, and the paean to spring in Act 1 was beautifully poised. Yet this diva could summon harsher sounds in her wicked moments and belted out quite a “lâche!” at the wavering Samson in Act 2. It was a complete portrayal.

Arthur Kaptainis | Montreal Gazette, 27 janvier 2015

 

« Lemieux made a satisfying role debut as Dalila; she is a natural for the part. Her Dalila was more lovely than venomous, she still found the needed edge for a fine duet with Gregory Dahl, grandly villainous as the High Priest, and kept it for a powerful seduction scene with Samson, the best moment of the night. It culminated in a brutal “lâche!” that was hurled like a spear. »

Lev Bratishenko | Opera News, 24 janvier 2015

Samson et Dalila | Opéra de Montréal, 2015

 

« Marie-Nicole Lemieux réussit une belle prise de rôle, un boulevard s’ouvre devant elle sur les scènes internationales »

Le Devoir

Direction musicale – Jean-Marie Zeitouni
Mise en scène – Alain Gauthier

avec Endrik Wottrich (Samson), Marie-Nicole Lemieux (Dalila), Gregory Dahl (Le Grand-prêtre de Dagon), Philip Kalmanovitch (Abimélech), Alain Coulombe (Le Vieillard hébreu)

Chansons perpétuelles

Il n’y a pas une pièce de ce programme que je n’aime pas…

« Le répertoire de la mélodie est tellement vaste que je me suis imposée une ligne directrice qui à la fois assure la cohérence du programme et m’a permis de mélanger tout un tas de choses. Je ne voulais pas reproduire L’Heure exquise ; je voulais diversifier le répertoire français autour de mes premiers choix – la Chanson perpétuelle et le « Nocturne » de Lekeu dans sa version en quintette. J’ai beaucoup cherché, par thème, avant finalement de me laisser guider par les années de composition : tout le programme tient dans la dernière décennie du XIXe siècle, une période charnière incroyablement riche et variée – et je crois que ce programme en donne un beau portrait. C’est l’apogée de la mélodie française : on y entend Fauré – ses Mélodies « de Venise » sont un de ses premiers succès -, Koechlin – très peu connu aujourd’hui, mais qui est allé très loin dans l’orchestration et l’harmonie -, Chausson… Les compositeurs que j’ai réunis sont tous associés à la musique instrumentale, à la musique de chambre : c’est cette intimité qui m’intéresse, d’où le choix de Wolf plutôt que Strauss.Ce programme est au final un beau voyage à travers l’Europe de la fin du XIXe siècle, illustré par des mélodies que j’aime, que j’écoute.Il n’y a pas une pièce de ce programme que je n’aime pas. C’est cette magnifique chance que j’ai de choisir. »

Marie-Nicole Lemieux

 

Marie-Nicole Lemieux, contralto

Roger Vignoles, piano
Quatuor Psophos [3, 23]

 

1-3. Guillaume Lekeu – Trois poèmes
4-7. Hugo Wolf – Auch kleine Dinge | Du denkst mit einem Fädchen | Mein Liebster singt | Wohl kenn’ ich Euren Stand
8-12. Gabriel Fauré – Cinq mélodies ‘de Venise’ op.58
13-17. Serge Rachmaninoff – O, net, moliou ne ukhodi! | Outro | Moltchan | I notchi toïnoi | Ne poï, krasavitsa, pri mne op.4 | Ostrovok op.14/2
18-22. Charles Koechlin – Si tu le veux | Menuet op.5 | La pêche | L’hiver | La lune op.8
23. Ernest Chausson – Chanson perpétuelle op. posth.37

 

Paru le 24 novembre 2014 chez Naïve
REF V5355 – EAN 822186053553

Rossini : L’Italiana in Algeri (Isabella)

 

Théâtre des Champs-Elysées (Paris) | Juin 2014

Au meilleur de sa forme, Marie-Nicole Lemieux maîtrise toutes les ressources de son art, joue de son vibrato avec une aisance confondante, assombrit sa voix aussi vivement qu’elle fermerait les yeux, fait éclater ses aigus comme des gerbes. Il y a une telle générosité chez cette artiste que c’est elle avant tout qu’on retiendra de cette Italiana in Algeri donnée au Théâtre des Champs-Élysées »

Christian Wasselin | Webtheatre, 16 juin 2014

 

Marie-Nicole Lemieux, il est vrai au mieux de ses éclats, Isabella pétulante, y compris dans ses minauderies (parfois excessives) et son décolleté plongeant, dispensée à travers une colorature sans faille, un alto profond et une parfaite égalité de tessiture.

Pierre-René Serna | Concertclassic, 10 juin 2014


L'Italienne a Alger, Giocchino Rossini, Opera National de Lorraine, Direction musicale : Paolo Olmi, Mise en scène : David Hermann, Décors : Rifail Ajdarpasic. Isabella : Marie-Nicole Lemieux, Lindoro : Yijie Shi, Mustafà : Donato di Stefano, Taddeo, compagnon de Isabella : Nigel Smith, Elvira, sa femme : Yuree Jang, Zulma : Olga Privalova, Haly : Igor Gnidii. Nancy, FRANCE -14/02/2012

 

Opéra National de Lorraine (Nancy), 2012

C’est, bien sûr, Marie-Nicole Lemieux qui crée l’événement. (…) Sa voix est ample, sonore, homogène sur toute la longueur, pleine et généreuse dans le registre grave, insolente dans l’aigu (…). Quant à la présence scénique, elle est foudroyante; son Isabella déborde d’énergie, n’a aucune peine à jouer les séductrices (…) Une victoire pour les féministes! De toute évidence, la bouillonnante Canadienne vise désormais les grands contraltos, auxquels le Pesarais a consacré des pages inoubliables.

Michel Parouty | Opéra Magazine

 

Succédant in loco à Lucia Valentini-Terrani, qu’elle nous a confié profondément admirer, Marie-Nicole Lemieux aborde pour la première fois le rôle d’Isabella et réussit d’emblée une incarnation mémorable. La tessiture plutôt grave du rôle convient parfaitement à sa voix de contralto, cependant non dénuée d’aigus, sa forte personnalité emporte tout. Elle use de ses graves plantureux et de ses formes généreuses pour camper un personnage drôlissime et truculent. Irrésistible !

Michel Thomé | ResMusica, 20 février 2012

 

L’Opéra national de Lorraine offre à Marie-Nicole Lemieux sa première Isabella. Comme d’habitude, la contralto québécoise ne s’économise pas et a plus d’un tour dans sac : elle joue de son physique, accumule les mimiques, se déplace prestement, interagit avec ses partenaires de façon naturelle et, de surcroit, déploie un chant techniquement supérieur, fermement tenu et aux registres diversifiés.

Sébastien Foucart | Concertonet, 17 février 2012

 

Le plateau s’en donne à cœur joie, à commencer par Marie-Nicole Lemieux. Pouvait-on s’attendre à moins de la part d’une Mrs Quickly qui plus d’une fois a fait de l’ombre à Falstaff même ? Du tempérament à revendre, et un physique qui ne passe pas inaperçu, voilà ce qu’il faut à Isabella, qui les mène tous par le bout du nez, et fait sa propre loi jusqu’au fin fond de nulle part. Avec cela la rousseur d’une Rita Hayworth aux rotondités voluptueuses. Et surtout un contralto idéalement truculent.
Car bien plus que les travestis baroques, haendéliens ou vivaldiens d’ailleurs, la vocalité rossinienne flatte un instrument au potentiel immense. Dans le haut du registre, le timbre s’épanouit naturellement, d’une sensualité diaprée, quand le grave tonne, poitriné avec une irrésistible gouaille. Les agilités coulent de source, tour à tour langoureuses et facétieuses, tandis que le cantabile témoigne d’une tenue belcantiste – malmenée ailleurs par excès d’énergie héroïque – tout bonnement renversante.

Mehdi Mahdavi | Altamusica, 19 février 2012

 

La contralto canadienne Marie-Nicole Lemieux endosse pour la première fois le rôle titre et manifestement s’en régale, jouant des rondeurs pulpeuses de sa silhouette comme de celles de sa voix qui déroule des coloratures d’ambre patinée.

Caroline Alexander | Webthea, 20 février 2012

Rossini : Tancredi (rôle-titre)

 

Théâtre des Champs-Elysées (Paris), Mai 2014

 

Quelle est donc cette mystérieuse alchimie qui préside à l’accord idéal de deux voix ? Pourquoi notre oreille se délecte-t-elle ainsi de la fusion entre le timbre argentin de la soprano Patrizia Ciofi et les sonorités mordorées de la mezzo Marie-Nicole Lemieux ? Comme autrefois Montserrat Caballé et Marilyn Horne, voici deux chanteuses magnifiques qui « font équipe » pour hisser leur art sur les cimes de l’Olympe lyrique. (…) Artiste généreuse, voix ample et facile sur l’ensemble de la tessiture, Marie-Nicole Lemieux a considérablement peaufiné l’unité entre les divers registres de sa voix, du plus grave aux aigus dardés comme de chevaleresques épées. Il faut (…) se laisser emporter par une musicalité sans affectation qui convient si bien au tempérament mélancolique de Tancrède.

Emmanuelle Giuliani | La Croix

 

L’absolu est atteint par le couple d’amoureux : Marie-Nicole Lemieux et son timbre riche et charnu, la ductilité de ses traits, sa présence scénique culminant dans une mort suspendue d’une grande beauté.

Marie-Aude Roux | Le Monde

 

Ce sont les deux rôles principaux qui font le prix de la soirée. La contralto canadienne Marie-Nicole Lemieux met en valeur les sentiments tourmentés du rôle-titre, cet amoureux d’Amenaide banni de Syracuse depuis sa jeunesse, par une ligne de chant à la fois noble, ductile et parée de mille couleurs.

Philippe Venturini | Les Echos, 22 mai 2014

 

Marie-Nicole Lemieux dans cette prise de rôle réussit son passage au Rossini serio. Le chant, d’une sobriété bienvenue, n’a pas besoin de s’inventer des notes pour répondre aux exigences de la partition. La voix est longue, égale, déliée, la ligne tenue, l’accent prenant. « Di tanti palpiti » (de tant d’émois), cette aria di sortita qui fit le succès de l’opéra, est interprété avec l’ardeur juvénile qui convient. C’est pourtant la scène finale que l’on retient, auquel sied un dénuement dont Marie-Nicole Lemieux devrait faire plus souvent usage. Ce Tancredi existe aussi scéniquement, crédible dans son complet gris ou sa tenue d’officier avec cette barbiche rousse.

Christophe Rizoud | Forum Opéra, 19 mai 2014

 

La prestation la plus impressionnante, celle qui se détache du reste, c’est l’incarnation de Tancredi par Marie-Nicole Lemieux. Complètement travestie en homme, méconnaissable, la grande mezzo-soprano a créé l’illusion : le public ne s’est pas demandé à un seul instant ce qu’il devait penser du rôle (le héros masculin de l’opéra étant, sur scène, une femme), Tancredi était présent devant les spectateurs, animé par la fougue, débordant d’amour pour sa promise et bouillonnant de haine contre son rival. Son timbre chaleureux et sa technique impeccable se mêlaient harmonieusement au chant coloré de Patrizia Ciofi, qui jouait Amenaide.

Julie Jozwiak | Bachtrack, 29 mai 2014

 

La prise de rôle de la contralto canadienne était attendue. Tube de l’opéra, son air d’entrée « O patria… Di tanti palpiti… » montre la chanteuse à son meilleur, phrasant avec noblesse, sachant varier les couleurs mais se refusant à tout excès dans l’ornementation… (…) Jusqu’à la mort du héros, que Marie-Nicole Lemieux rend bouleversante.

Philippe Thanh | La Lettre du Musicien, 23 mai 2014

 

On attendait surtout, à vrai dire, le duo Patrizia Ciofi et Marie-Nicole Lemieux. Elles n’ont pas déçu (…) La mezzo canadienne (…) privilégie une conception très intériorisée du rôle, Tancrède victime du destin et de lui-même. Mais l’élégance du phrasé, la noblesse de l’incarnation emportent l’adhésion, la mort du héros, par sa sobriété dans le tragique, suscite l’émotion.

Didier van Moere | Concertonet, 19 mai 2014

 

Pour lui donner la réplique, Marie-Nicole Lemieux est une partenaire idéale. Les timbres des deux femmes se marient de façon parfaite, culminant dans un sublime duo d’amour au deuxième acte. Le rôle de Tancredi, surtout dans le finale tragique de Ferrare, donne lieu à très peu de déchaînements pyrotechniques, et la contralto est magnifique de sobriété et d’émotion contenue.

Catherine Scholler | ResMusica, 22 mai 2014

 

Premier Tancredi pour Marie-Nicole Lemieux et nouveau succès : phrasé avec art et délicatesse par une voix de bronze chaleureuse et généreuse, ce héros déborde d’une humanité bouleversante.

Michel Parouty | Diapason, 20 mai 2014

 

La Lemieux sfoggia una vocalità ricca, duttile e offre dei momenti pregevoli soprattutto nel canto misurato e nell’espressione lirica e patetica (la scena di sortita «Oh patria … Di tanti palpiti» strappa l’applauso fragoroso del pubblico). Si apprezza in lei, inoltre, la scelta di abbellire in maniera parca i recitativi e le arie.

Giovanni Andrea Sechi | L’Ape Musicale, 27 mai 2014

Haendel : Solomon (rôle-titre)

 

Violons du Roy, Québec & Montréal | Mars 2014

 

Marie-Nicole Lemieux, as Solomon, provided a performance of vocal and musical distinction, but what was revelatory was her dramatic range and level of characterization. From her opening accompanied recitative “Almighty Power”, Lemieux provided a dazzling vocal display of unequivocal beauty. Armed with a limpid legato, intuitive musicality, expertly shaped and shaded phrasing and an awe-inspiring palette of expressive colours, she was almost operatic in her ability to sustain a character throughout the oratorio’s duration. Most impressive was her wondrous Act I aria, “Haste ,to the cedar grove” in which she plumbed every possible emotional level.

Richard Turp | Bachtrack, 23 mars 2014

La contralto Marie-Nicole Lemieux, l’interprète du rôle-titre, se révèle la clé de voûte de l’édifice, le centre de gravité de l’oeuvre. On dirait que la confiance, la ferveur et l’autorité qu’elle dégage se communiquent à ses partenaires de scène avant de rallier toute la salle.

Richard Boisvert | La Presse, 22 mars 2014