Rossini : Petite Messe Solennelle

 

Théâtre des Champs-Elysées (Paris) | May 2013

 

L’Agnus Dei, cet adieu vibrant de Rossini à la voix de contralto, aurait fendu des pierres.

Christophe Rizoud | Forum Opéra, May 6, 2013

 

Parecía imposible mantener el nivel de atención del público y de entrega y magisterio técnico y estilístico de Antonacci en su O salutaris hostia (núm. 6 y penúltimo), pero Lemieux lo consiguió en el final absoluto, ese Agnus Dei que Rossini reservó a uno de sus registros más amados y que, tal vez, haya sido su despedida de la voz humana: qué regalo espléndido a la humanidad y qué ejecución radiante. ¿Sería posible, digo yo, que alguien pensara en reunirlas para una Ermione?

Jorge Binaghi | Mundo Clásico, May 6, 2013

 

Fort heureusement, nous fûmes sauvés de ce destin funeste par la compassion et l’amour de Marie-Nicole Lemieux, à qui revenait de conclure l’œuvre avec le chœur dans l’Agnus Dei. Restée sobre jusqu’alors, elle est soudainement toute en imploration pour que le pêché soit enlevé du monde, et elle réalise avec une charge émotionnelle sidérante la synthèse du religieux et du lyrique, portée par un orchestre et un chœur en état de grâce. Une performance d’autant plus remarquable qu’il s’agissait pour la contralto de sa première interprétation de cette œuvre en concert.

Jean-Christophe Le Toquin | ResMusica, May 8, 2013

Chausson: Le Poème de l’Amour et de la Mer

 

Orchestra dell’Accademia Santa Cecilia, Victoria Hall (Geneva) | April 2013

 

Pour rendre justice à cette pièce, il faut une chanteuse d’exception capable d’en parcourir une tessiture assez large. La Canadienne Marie-Nicole Lemieux se révèle d’une rare éloquence et son registre grave est de toute beauté. L’orchestre accompagne la chanteuse avec soin et le pupitre des violoncelles que Chausson met souvent en relief, est particulièrement inspiré.

Antoine Leboyer | ConcertoNet

Recital – Convergences, Amphithéâtre Bastille

 

Convergences, Amphithéâtre Bastille (Paris) | March 2013

With Daniel Blumenthal (piano) and the Quatuor Psophos

 

Entre deux représentations de Falstaff, Marie-Nicole Lemieux a offert, dans le cadre de la série « Convergences » présentée à l’Amphithéâre Bastille, un récital de mélodies à la fois ambitieux et passionnant, avec un programme s’éloignant résolument des sentiers battus. (…) Marie-Nicole Lemieux se révèle à son zénith : voix large et posée, autorité, beauté de la ligne. (…) La complicité est évidente avec le pianiste Daniel Blumenthal, en accord parfait avce la chanteuse. En bis, celle-ci propose l’Heure Exquise de Reynaldo Hahn, superbement maitrisée dans un sourire permanent, et une Invitation au voyage d’Henri Duparc, aussi fascinante que singulière. Une soirée qui a justement soulevé l’enthousiasme d’un Amphithéâtre complet.

José Pons | Opéra Magazine

 

Comme on l’avait dit d’Edith Piaf, Marie-Nicole Lemieux nous ferait pleurer en chantant l’annuaire téléphonique. Avec un timbre pareil, cette générosité, cet investissement, cette manière de chanter avec une énergie émanant de tout le corps, cette grande intelligence des mots, elle est capable de nous bouleverser dans tous les répertoires.
Et celui qu’elle avait choisi – à dessein ? – pour ce concert accompagné par Daniel Blumenthal et pour certaines pièces par l’excellent Quatuor Psophos, a pleinement bénéficié de toutes ces exceptionnelles qualités. Il s’agissait en effet d’un ensemble d’œuvres marquées par toute la nostalgie cafardeuse du postromantisme du XIXe siècle basculant vers le XXe.
Alma Mahler, Lekeu, Chausson, Elgar, c’était une alternance de pages fortes et d’autres bien plus improbables, qui aurait engendré une certaine monotonie grise sans justement les incroyables couleurs de la voix de cette artiste complète, capable aussi bien d’émouvoir que de s’acquérir d’emblée la sympathie du public avec malice en annonçant, preuve à l’appui, qu’elle chante pieds nus car elle a oublié ses chaussures.
Les six mélodies d’Alma Mahler débutant le programme s’imposent sans difficulté par leur belle écriture très sûre, exprimant avec une sensibilité fine les subtils frémissements d’un monde ombreux, où la nature est omniprésente, souvent angoissante, riche de rêves, d’interrogations, à la fois obsédante et insaisissable, dans une nostalgie sous-jacente, entrecoupée de grands élans lyriques.
Nature toujours, compagne des amours malheureuses, refuge mortifère ultime de l’amante abandonnée dans la Chanson perpétuelle, poème de Charles Cros mis en musique par Chausson. Qu’il s’agisse du texte ou de la musique, nous sommes malheureusement loin de la concision autrement dramatique de la Marguerite au rouet de Schubert. Mais quelles belles couleurs a quand même le chagrin d’amour avec la voix de Marie-Nicole Lemieux ! Même les musiques de Lekeu et d’Elgar, finalement assez impersonnelles et uniformes malgré leurs occasionnels généreux élans, parviennent à s’animer tant la cantatrice y met de cœur, de conviction, de force expressive, avec un constant rayonnement vocal.
(…) L’idée de programmer certaines mélodies pour voix et quatuor à cordes était bonne, car la nature même de la voix de Marie-Nicole Lemieux est idéale pour dialoguer avec les instruments à cordes. Le Quatuor Psophos se montre un partenaire parfait, très musical et sensible.

Gérard Mannoni | Altamusica, March 7, 2013

 

Dans l’excellente série Convergences dont Christophe Ghristi est le maître d’œuvre à l’Opéra National de Paris, l’Amphithéâtre Bastille accueillait Marie-Nicole Lemieux (qui aura été une irrésistible Mrs Quickly lors de la reprise du Falstaff de Verdi) pour un copieux récital de mélodies en compagnie du pianiste Daniel Blumenthal et du Quatuor Psophos.
On est frappé d’emblée par la facilité avec laquelle l’artiste passe de l’extraversion la plus extrême (…) à une concentration maximale dès qu’elle aborde la musique. Dans les six lieder d’Alma Mahler aux chromatismes prégnants et savamment agencés, elle sait créer un climat incertain entre chien et loup particulièrement suggestif. Sa tenue vocale, ses qualités de style et d’intonation et surtout une diction irréprochable, rendent à La Chanson perpétuelle de Chausson une intensité, un expressionnisme bien servis par le Quatuor Psophos.
Avec le cycle des Sea Pictures d’Elgar, Marie-Nicole Lemieux met sa vie en jeu par une puissance d’évocation, une densité poétique et un sens dramatique d’une urgence saisissante (The Swimmer), tandis que trois des Poèmes de Lekeu traduisent sous sa voix veloutée et sombre tous les états de la mélancolie (Nocturne). En bis, L’Invitation au voyage de Duparc est emportée par un souffle d’une musicalité aussi juste qu’expressive.

Michel Le Naour | Concertclassic, March 7, 2013

Opera Arias Gluck Haydn Mozart

Marie Nicole Lemieux in the major arias of the classical era: an essential CD for the voice and opera fans…

 

Marie-Nicole Lemieux, contralto
Bernard Labadie, conductor
Les Violons du Roy

 

1. Mozart – Venga pur, minacci e frema | Mitridate, Re di ponto
2. Haydn – Se non piange un’infelice | L’isola disabitata
3. Mozart – Ombra felice! – Io ti lascio
4. Gluck – Jupiter, lance la foudre | Iphigénie en Aulide
5. Mozart – Overture of Mitridate
6. Graun – Del mio destin tiranno | Montezuma
7. Mozart – Parto inerme e non pavento | La betulia liberata
8. Gluck – Che faro senza Euridice | Orfeo ed Euridice
9. Mozart – Voi, che sapete che cosa è amor | Le nozze di Figaro
10. Mozart – Deh, per questo istante solo | La clemenza di Tito
11. Haydn – Sudo il guerriero | Il ritorno di Tobia

 

Released on February 12, 2013 by Naïve
EAN 822186052648 – Réf. V5264

Handel: Giulio Cesare

Georg Friedrich Handel (1685-1750)
Giulio Cesare in Egitto

 

Musical director – Alan Curtis

 

Giulio Cesare – Marie-Nicole Lemieux
Cleopatra – Karina Gauvin
Cornelia – Romina Basso
Sesto – Emoke Barath
Tolomeo – Filippo Mineccia
Achilla – Johannes Weisser
Nireno – Milena Storti
Curio – Gianluca Buratto

 

Il Complesso Barocco

 

Released on December 4, 2012 by Naïve

Puccini: Il Trittico (Zia Principessa & Zita)

 

Theater an der Wien (Vienne) | October 2012

 

Straordinaria Marie-Nicole Lemieux (Zia Principessa e Zita). Vero contralto, ha mostrato una voce timbratissima e omogenea, in grado di non farsi schiacciare da certe intemperanze della direzione d’orchestra.

Angela Martin | GB Opera, October 20, 2012